Jean-Louis Kiehl, fondateur de Crésus

 

Pourquoi avoir choisi d’être entrepreneur social ?

Par colère (un peu)  pour convaincre les acteurs économiques (Banques, établissements financiers et entreprises) que le surendettement n’est pas une fatalité et qu’en hybridant nos forces, en co-construisant, on parvient à obtenir un résultat positif – prévenir le risque de défaillance et permettre aux plus fragiles de surmonter les moments clés de leur vie.  Etre entrepreneur social c’est rester optimiste et le partager avec le plus grand nombre.

Pouvez-vous présenter le projet Crésus  ?

Nous avons décidé de mettre le numérique au service du bien commun et de construire un outil de gestion personnelle (projet BGV) dont la finalité est prédictive (calculer son reste à vivre, calculer les aides sociales dont près de 13 milliards ne sont pas réclamées, éviter le risque d’impayé et accompagner en temps réel les utilisateurs à trouver des solutions durables, comparer son budget pour lutter contre le gaspillage et finalement mieux vivre.
L’un des impacts sera de délivrer les certificats permettant de mieux accéder au financement de ses projets via la fiche de dialogue certifiée et de simplifier les démarches administratives via un coffre fort intelligent permettant de réunir les documents nécessaires en temps réel et d’en certifier l’authenticité.

Quelle est votre plus grande fierté par rapport à ce projet ?

Ma fierté et celle des ingénieurs associés au projet et des partenaires qui nous rejoignent, c’est de donner du sens à la révolution numérique en mettant le projet au service de l’humanité et d’assurer, en tant que tiers de confiance, la souveraineté des données qui appartiennent à l’utilisateur et ne sont pas utilisées à des fins commerciales mais pour améliorer la vie de chacun.