Emilie Sallé, co- fondatrice de Valomat

 

Pourquoi avoir choisi d’être entrepreneur social ?

Je me vois d’abord comme une entrepreneuse tout court, et il se trouve qu’en plus notre projet est bénéfique pour l’environnement ! Ce qui m’a motivé à monter Valomat c’est l’attrait pour le monde industriel, j’ai complété mon parcours en école de commerce avec une année en école d’ingénieur en option « génie industriel ». Avec ces stocks dormants je voyais un trou dans la raquette et un marché potentiel de 1,5 milliards en Europe. Il faut régler cette aberration économique et écologique le plus vite possible et donc … pourquoi pas moi ?

Peux-tu présenter le projet Valomat  ?

Valomat, c’est le circuit du réemploi pour les matériaux industriels . Grâce à Valomat, les acheteurs acquièrent des matériaux à des prix bien inférieurs à ceux du marché et les vendeurs quant à eux, valorisent leur surstock en évitant de les brader aux ferrailleurs, longtemps les seuls repreneurs.

En plus d’être avantageuse économiquement, notre offre est bénéfique pour l’environnement : en se fournissant dans les surstocks de ses confrères, on divise par 9 le bilan carbone par rapport aux métaux recyclés, et par 125 le bilan carbone par rapport aux métaux neufs !

Quelle est ta plus grande fierté par rapport à ce projet ?

Sans hésiter : le recrutement ! L’équipe porte le projet avec une incroyable énergie. Nous ne sommes que 4 pour l’instant chez Valomat mais malgré ces petits moyens, le travail effectué est d’une grande qualité.