Louise Salvati a co-fondé CoZie en 2017.
Pourquoi avoir choisi d’être entrepreneur social ?
L’entreprenariat social a été comme une évidence pour moi et je pense que ça en a été de même pour Arnaud et Emeric, les deux autres co-fondateurs. Lancer un projet de cosmétique zéro déchet, biologique, en flacons consignés sans y inclure une partie d’actions sociales et solidaires aurait été comme ne pas aller au bout de la démarche. C’est pour cela que nous travaillons par exemple en étroite collaboration avec des ESAT (établissement de service et d’aide par le travail) pour le nettoyage et le remplissage de nos flacons, ainsi que pour la préparation de nos commandes.
Peux-tu présenter le projet CoZie ?
CoZie est né du constat que l’économie liée aux cosmétiques générait beaucoup de déchets et de gaspillage, que les produits étaient souvent victimes de greenwashing et que pour un même produit nous pouvions trouver jusqu’à 25 références dans une même boutique.
Avec CoZie nous proposons une cosmétiques biologique de qualité, simple et bonne. Nos formules sont à base d’ingrédients majoritairement français et la fabrication est française. Nous proposons peu de références car nous avons à coeur de proposer le meilleur de chaque référence, adaptées aux hommes et aux femmes. Notre gros plus : tous nos flacons sont en verre, consignés et du coup réutilisables à vie. Aucun déchet.
Pour aller encore plus loin, nous venons juste de mettre en commercialisation la DoZeuse qui permet de se servir en vrac et à la juste de dose de nos produits.
Quelle est ta plus grande fierté par rapport à ce projet ?
L’engouement qu’il y a eu tout autour de nous dès le début et la rapidité à laquelle nous avons évolué la première année. Bien que notre marque reste encore conceptuelle pour beaucoup et qu’il y a encore beaucoup de travail pour faire évoluer les mentalités à ce sujet, nous ne nous attendions pas à ce que ça « prenne » aussi vite. Nous espérions une petite quarantaine de revendeurs au bout d’un an et nous étions déjà à 300 !
Un vrai bonheur de voir que le zéro déchet prend de l’ampleur et que tout le monde commence à agir à son niveau.
