Jour du dépassement :
Le jour du dépassement fait référence à la date à partir de laquelle l’empreinte écologique dépasse la biocapacité de la planète. L’empreinte écologique caractérise la surface de la Terre utilisée par l’Homme pour pêcher, élever, cultiver, déboiser, construire et brûler des énergies fossiles. La biocapacité, quant à elle, représente la surface de la planète nécessaire pour faire face à ces pressions. Depuis les années 70, le jour du dépassement se dégrade et arrive de plus en plus tôt chaque année. En 1998, il avait lieu le 30 septembre, en 2019, le 29 juillet.
Concrètement, que cela signifie-t-il ?
Le 29 juillet 2019, l’humanité a consommé l’ensemble des ressources naturelles que la Terre peut renouveler dans la même année, et vit ainsi « à crédit ». A l’échelle de la planète, nous avons pêché plus de poissons, abattu plus d’arbres et brûlé plus d’énergies fossiles que ce que la Terre peut régénérer en une année. Cela signifie également que nos émissions de gaz à effet de serre ont été plus importants que ce que les océans et forêts peuvent absorber. Pour subevenir à nos besoins actuels, nous aurions en réalité besoin d’1,75 Terre.
Selon le WWF, il est néanmoins possible de repousser progressivement le jour du dépassement en diminuant les émissions de CO2, en mettant en place des politiques ambitieuses, en remplaçant les protéines animales par des protéines végétales, et en ne ratifiant pas des accords commerciaux tel que le CETA.
Pour en découvrir davantage : article du Monde : « A partir d’aujourd’hui, l’humanité vit à crédit ».
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