Angélina a 24 ans quand elle intègre en 2006 cette grande entreprise internationale de conseil. Passionnée par son métier et ses clients, elle décide cependant en 2011 de prendre une année sabbatique pour réfléchir sereinement à son avenir.
Elle découvre l’Asie du Sud-Est, travaille pour la Croix Rouge Internationale en Thaïlande, puis part aux Philippines, offre son temps et ses compétences à l’association Passerelles numériques.
De retour chez Accenture en 2012, Angélina apprend qu’il existe une fondation au sein de l’entreprise. Elle décide alors de consacrer un jour par semaine à du mécénat de compétence tout en poursuivant son job, puis passe 4 mois dans un organisme à but non lucratif soutenu par la Fondation Accenture pour aider les jeunes des quartiers à trouver un travail.
Mais Angélina aime son métier et hésite à sauter le pas. Elle demande plusieurs avis, frappe à la porte de la Fondation et finalement prend le poste de Déléguée générale de la Fondation en avril 2016.
L’action majeure développée jusque-là par la Fondation Accenture était d’offrir 5000 jours par an de mécénat de compétences des collaborateurs de l’entreprise à des organismes d’intérêt général.
Angélina propose d’y ajouter une nouvelle dimension : utiliser le cœur de business de l’entreprise pour démultiplier son impact social. Une façon de « partager le gâteau » en faisant travailler des entrepreneurs sociaux chez les clients d’Accenture et en créant chez ces clients l’envie de développer eux aussi leur impact social.
Progressivement cette belle ambition porte ses fruits. Plusieurs clients décident d’injecter des missions sociales dans leur business grâce au travail de conviction mené par les collaborateurs d’Accenture.
Ces derniers se sont eux-mêmes formés au préalable à l’innovation sociale et à l’ESS grâce aux sessions organisées par MySezame tout au long de l’année.
Largement encouragée par le président de la Fondation, mais aussi par le président de l’entreprise, Angelina espère parvenir à son objectif, faire pivoter d’un degré son entreprise et ses clients pour systématiser le réflexe d’impact social… Et dans 3 ans laisser la place potentiellement à un successeur, pour évoluer professionnellement vers de nouvelles aventures, mais définitivement toujours dans le domaine de l’intérêt général.